L’INSPIRATION EMPIRE
Sous le Ier Empire apparaissent les tissus frais et légers, cotonnades et mousselines aux tons clairs. Dans les appartements, l’acajou règne en maître, tandis que sous les boiseries noires ourlées d’or, motifs à « l’antique » et colonnades dorées relèvent la sévérité du décor.
Vous trouverez cette inspiration dans les suites La Païva I et II.
La PAÏVA I
Inspiration Empire
Trois prénoms, trois mariages et de multiples amants. La Païva était prête à tout pour atteindre son objectif : devenir l’une des femmes les plus influentes et les plus riches du Second Empire. Elle va y réussir au-delà de toutes ses espérances.
Née dans un ghetto juif de Moscou en 1819, Esther Lachmann s’échappe très vite de son premier mariage avec un tailleur français exilé pour gagner Paris où elle vend ses charmes pour survivre. Celle qui se fait désormais appeler Thérèse est intelligente, cultivée, audacieuse, calculatrice et d’une beauté toute en rondeur typique de l’époque : éperdument amoureux de cette élégante qui s’habille dans les beaux quartiers comme les femmes du « grand monde », le pianiste Henri Herz, contribue à son ascension sociale fulgurante en la faisant entrer dans le milieu artistique de l’époque : elle rencontre Liszt, Wagner, Théophile Gautier… Mais la belle ruine son amant et se fait chasser de sa famille. Qu’importe, l’ambitieuse qui vise toujours plus haut sait bien que Paris regorge de grands noms et de grandes fortunes…
LA PAIVA II
Inspiration empire
La petite Esther de Moscou, devenue Thérèse, puis Blanche, marquise puis comtesse, doit autant sa réussite sociale fulgurante à sa beauté qu’à sa ténacité hors pair et à son intelligence. Veuve de son premier mari, elle se remarie avec un aristocrate portugais, le riche marquis de Païva qui lui offre son nom, « qui sonne bien » assure-t-elle, même si l’homme n’a rien d’un marquis, et un somptueux hôtel au 28 place Saint-Georges. Il ne faut guère de temps pour qu’elle le ruine et divorce. Elle peut alors se remarier avec l’un de ses amants, cette fois un vrai comte prussien, le richissime Guido von Donnersmarck, qui l’aide à réaliser son rêve : posséder le plus bel hôtel de la capitale. Dans ces lieux d’un luxe tapageur, celle qui s’appelle désormais Blanche règne enfin en maîtresse incontestée du Tout Paris qui l’admire, la craint ou la méprise, n’oubliant jamais son passé de demi-mondaine : Dumas fils aura ce mot célèbre, sur son hôtel en passe d’être achevé : « C’est presque fini, il ne manque que le trottoir… »